Résumé :
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Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent léconomat, sempiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux sen emparent un temps, qualifiant lévénement d« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à lobscurité de leurs cachots. Vies danonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie...
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